Identification des zones, protégées des menaces anthropiques, avec une capacité de production de 7000 m³/jour pour l’alimentation en eau potable des populations
L’alimentation en eau potable de la zone Koohnê (Koné) et Pwëbuu (Pouembout) est en grande partie assurée par un prélèvement dans la nappe alluviale de Pwëbuu (Pouembout), au moyen d’un « champ captant ». Ce champ captant est constitué de plusieurs forages qui fonctionnent de façon complémentaire. Les trois ouvrages de prélèvement actuels sont exploités à leur maximum (2 500 m³/jour) et ne pourront pas, en l’état, couvrir les besoins induits par le développement urbain de la zone.
La réalisation du barrage de Pouembout en assurant l’alimentation de la rivière en période sèche, ouvre une perspective de soutien d’étiage pour la nappe alluviale qui permettra de développer les prélèvements d’eau souterraine.
Une étude de caractérisation des ressources en eau de la plaine alluviale de Pwëbuu (Pouembout) a comparé, au travers d’une analyse multicritères, la zone d’implantation des forages actuels et quatre zones d’intérêt pour l’implantation de nouveaux forages. Cette analyse a permis d’écarter la zone d’alimentation actuelle, jugée trop menacée par les pollutions anthropiques et salines et peut favorable à une augmentation des prélèvements. Parmi les trois zones restantes, deux se sont démarquées et ont fait l’objet d’analyses plus poussées pour scanner le sous-sol grâce avec des méthodes de géophysique. Ces analyses complémentaires ont montré que les caractéristiques physiques de la nappe de la plaine alluviale de Pwëbuu (Pouembout) lui permettraient de produire les volumes attendus.
Figure 4 : Résultats des campagnes de géophysique : épaisseur des alluvions
La position précise des nouveaux forages, ainsi que leurs caractéristiques techniques, seront étudiées dans un second temps, de façon coordonnée avec la mise en service du barrage de Pwëbuu (Pouembout).
