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Vœux du vice-président et de l’équipe projet barrage

Vue sur le site du barrage © Michel Sallenave

Toute l’équipe du projet de barrage à usages multiples de Pouembout s’associe à moi pour vous souhaiter, ainsi qu’à vos proches, une bonne et heureuse année 2023. Une année 2023 que l’on vous souhaite pleine d’énergie positive pour concrétiser vos projets !

Nos vœux s’adressent à tous, à tous les lecteurs des actualités du site barrage-pouembout.nc, à tous les habitants et professionnels de la zone VKP qui partagent notre volonté de construire cet ouvrage indispensable à la sécurisation de l’alimentation en eau potable et au développement du potentiel agricole et économique de la zone, et plus largement à tous ceux qui soutiennent ce projet qui contribuera à pérenniser concrètement le rééquilibrage.

Nos vœux s’adressent également à tous les partenaires institutionnels du projet, l’Etat, la Nouvelle-Calédonie et les communes de la zone, en particulier celle de Pouembout, qui œuvrent pour la réalisation de ce projet majeur pour le Pays.

Nos vœux vont également à tous les partenaires techniques qui participent aux différentes études techniques et environnementales, en Nouvelle-Calédonie comme à l’extérieur, notamment le groupement d’assistance à maîtrise d’ouvrage coordonné par Safege.

Pour l’équipe en charge du projet de barrage, l’année 2023 sera placée sous le signe des échanges avec le public et les partenaires institutionnels puisque l’année débutera avec une réunion du Comité Local d’Information et de Suivi en janvier, et une réunion du Comité de Pilotage en mars. L’année sera également dédiée à la sécurisation du foncier, à l’instruction du dossier de financement auprès de l’AFD et de la Banque des Territoires, à la poursuite des études environnementales mais aussi aux travaux de réhabilitation des pistes dans la haute-vallée de Pouembout et à la réalisation du captage de Papana. 2023 devrait enfin être animée par le très attendu lancement de l’appel à candidatures en conception-réalisation du barrage.

Une année fondamentale à plus d’un titre pour ce grand projet. C’est donc pour cette raison que mes vœux s’adressent enfin à toutes les personnes qui s’impliquent au jour le jour, de façon personnelle et volontaire, dans la réalisation du barrage à usages multiples de Pouembout.

 

Victor TUTUGORO

3ème Vice-Président de la province Nord

Président du Comité de Pilotage du Barrage à usages multiples de Pouembout

Pour suivre l’avancée du projet de barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout), suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « Parlons-en » !

Passation à la tête de la coordination du projet de barrage de Pwëbuu (Pouembout)

Projet phare porté par la province Nord, le barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout) mobilise toute une équipe au sein de la collectivité. Après quatre années en tant que cheffe de projet, Malia cède la place à Adrien pour porter la coordination et la dynamique de ce projet d’envergure. Retour sur cet évènement.

© Marion Bois : L’équipe projet au mois d’octobre 2022

C’est à l’occasion de la réunion mensuelle de la Direction de Projet Barrage, le jeudi 13 octobre dernier, que le passage de relai à Adrien, nouveau « coordinateur du projet de barrage », a été officialisé.

Il est donc désormais chargé de coordonner les activités qui conduiront à la conception, la réalisation et l’exploitation du barrage. Pour cela, une organisation de gestion de projet originale a été imaginée et mise en place depuis début 2020, afin de mobiliser en interne les compétences et les moyens indispensables à la réalisation de ce projet emblématique pour le pays.

Ce moment a été l’occasion pour l’équipe projet de faire un bilan des réalisations : l’organisation foncière, les études préalables avec l’assistant à maitrise d’ouvrage Safege, les études environnementales ou encore la constitution du dossier de financement sont désormais des acquis fondamentaux pour le projet.

Cet évènement a également permis de présenter une nouvelle « feuille de route ». Il s’agit du document qui présente l’ensemble des sujets et actions à mener sur un horizon à moyen terme de 6 mois. Celui-ci comporte près de 150 actions. Les objectifs sont clairs et ils concernent :

  • L’assise foncière, privée et coutumière ;
  • La constitution du dossier de consultation des entreprises pour le concours en conception-réalisation de l’ouvrage ;
  • L’instruction du dossier de financement ;
  • La poursuite des études environnementales ;
  • Les travaux du captage de Papana et la réfection des pistes d’accès de la haute vallée ;
  • Le renforcement des partenariats ;
  • La communication.

© Sébastien DOUYERE : Malia, et Adrien le nouveau coordinateur du projet de barrage

Le nouveau coordinateur connaît bien la Nouvelle-Calédonie, et la province Nord particulièrement, pour y avoir vécu et travaillé entre 2003 et 2013, notamment au sein de la collectivité. Il se dit ravi et très motivé à poursuivre la mise en œuvre de ce projet qui va permettre à la fois de sécuriser la ressource en eau du secteur, mais aussi de donner un nouvel élan au développement agricole tout en contribuant à la préservation de la rivière Pwëbuu (Pouembout).

De son côté, Malia va développer de nouvelles activités au sein du service de l’eau de la province Nord, tout en restant très active au sein de l’équipe qui travaille sur le projet de barrage.

Pour suivre la mise en œuvre du projet de barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout), suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « parlons-en » !

Un nouveau captage sur la rivière Napwé Bané (Papana) pour l’alimentation en eau de la tribu de Pwëutë (Paouta)

Action essentielle pour la tribu de Pwëutë (Paouta) qui souffre régulièrement de pénuries d’eau durant les périodes de sécheresse, la pérennisation de l’alimentation en eau de la tribu sera assurée par la création d’un nouveau captage.

Photo 1 : Site du futur captage – © Brice Porou et Adrien Pellequer

Situé sur la rivière Napwé Bané (Papana) à 9,3 kms au nord-ouest de la tribu, le site envisagé a été confirmé par une étude de préfaisabilité réalisée par le bureau d’étude Agripole. Cette première étude a permis outre le positionnement du captage, de définir un tracé potentiel de la future conduite qui acheminera de l’eau brute jusqu’à un nouveau réservoir de stockage connecté à la réserve actuelle.
Ce futur réseau d’adduction d’eau brute ouvre des perspectives de développement, notamment agricoles et d’installation des populations aujourd’hui limitée par l’approvisionnement en eau.

Photo 2 : Planning du projet – © Adrien Pellequer

La réalisation du captage se scinde en deux parties : la partie étude de conception d’ores et déjà contractualisée avec le bureau d’étude THESEE et dont la mission a débuté en juin dernier ; et la partie travaux qui sera lancée à la suite d’une consultation au deuxième trimestre 2023.
L’objectif de l’étude de conception est d’affiner les différents aspects techniques du projet (tracé de la conduite, position du réservoir, …) qui seront par la suite mis en œuvre lors de la phase travaux.
En parallèle de l’étude de conception et afin de permettre un accès facilité au point de prélèvement envisagé, l’ouverture d’une piste de chantier a été réalisée sur 4,5 kms. Cette nouvelle voie d’accès permettra de répondre au besoin de la construction puis de l’exploitation.

Photo 3 : Avancement du chantier d’ouverture de piste au 04/10/2022 – © Pellequer Adrien

L’ouverture de la piste est pilotée par la subdivision provinciale de Koohnê (Koné) de la DAF (Direction de l’Aménagement et du Foncier). Après un mois d’efforts, la piste a été ouverte en totalité et il ne reste plus que les finitions à apporter.
Ce premier chantier a allié les forces de l’entreprise de terrassement, d’une équipe archéologique menée par Mr François Wadra, et des équipes provinciales de la subdivision et de la circonscription topographique de Koohnê (Koné) ainsi que de la culture.
Une fois réalisée, le captage aura une capacité de renforcement de 380 m3/jr en année sèche. Cette opération financée sur le contrat de développement intercollectivités province nord-gouvernement de la Nouvelle-Calédonie-État, est menée par la province Nord en concertation avec le SIVOM VKP et les habitants de Pwëutë (Paouta) dans le cadre du projet barrage de Pwëbuu (Pouembout).
Pour suivre l’avancée du captage de Papana et en savoir plus sur le barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout), suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « Parlons-en » !

Amorcer la construction de réseaux d’irrigation pour soutenir la vocation et le développement agricole en anticipant la mise en service du barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout)

La commune rurale de Pwëbuu (Pouembout) est la principale zone de production agricole marchande de la Province Nord ; elle pèse également fortement au niveau du territoire. La dynamique de développement y est particulièrement soutenue depuis dix ans avec 600 ha de cultures irriguées.

La création du barrage à usages multiples à l’horizon 2029 permettra, par la diversification des productions végétales et animales, de contribuer à l’autonomie alimentaire du territoire en renforçant la ressource en eau et en la desservant sur les zones de Koohnê (Koné) et de Pwëbuu (Pouembout). Cela passera par le développement de réseaux d’irrigation perpendiculaires à la rivière qui permettront d’amener l’eau sur des parcelles éloignées de la ressource telles que la zone de Goyeta à Pwëbuu (Pouembout) ou vers des parcelles sur la commune de Koohnê (Koné). Le potentiel permettra, à long terme, de multiplier par 4 les surfaces irriguées. Ces nouvelles surfaces ont été identifiées par une étude sur les potentialités agropastorales réalisée en 2016 par le bureau d’étude AGRIPOLE.

Figure 1: Développement des zones agricoles desservies en eau à long terme par le barrage

Une première opération, inscrite au contrat de développement État /province d’un montant de 225 MFCFP a pour objectif de créer, étendre ou rénover des réseaux d’irrigation collectifs afin d’amorcer une dynamique de développement agricole autour du projet sur les zones de Tipenga, basses plaines et une zone en amont des surfaces cultivées actuellement. L’objectif affiché est de favoriser les systèmes d’irrigation les moins consommateurs d’eau et surtout fonctionnant en basse ou moyenne pression pour limiter la consommation d’énergie (rampes, pivots, mini aspersion, micro-irrigation).

Figure 2: Les pivots d’irrigation fonctionnent en basse pression (copyright photo S. Metzdorf)

Ces infrastructures intégreront dès le départ le développement de l’agriculture marchande et non marchande au sein des terres coutumières en permettant la mise en place de parcelles irrigables significatives sur le foncier des GDPL les plus proches de la ressource naturelle. À court terme, avant la construction du barrage, les nouvelles surfaces irriguées seront limitées par des pompes à débit réduit pour ne pas accroitre la pression sur la ressource. Pour autant, les infrastructures des stations de pompage et les canalisations seront dès le départ dimensionnées pour le long terme, en prévision de la mise en service du barrage.

Pour suivre l’avancement des travaux de réseau d’irrigation et les avancées de la mise en œuvre du barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout), suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « Parlons-en » !

Titre : Intervention archéologique préventive sur la Papana

Un chantier concerté entre travaux de préouverture de piste et conservation des vestiges d’antan.

@Nea Jean Romaric 1

Dans le cadre du projet de construction du barrage à usages multiples de Pwëbuu (Pouembout), la province Nord travaille dès à présent pour mesurer et réduire les impacts de ce projet d’envergure. Ainsi, des inventaires archéologiques ont été menés pour répertorier les anciennes occupations situées dans l’emprise de la future retenue, autour des rivières de Ouendé et Poualoa.

L’intervention archéologique prend aujourd’hui une nouvelle dimension avec le travail d’archéologie préventive engagé sur le chantier du captage de Papana, qui viendra renforcer l’alimentation en eau de la tribu de Pwëutë (Paouta). En effet, la technologie LIDAR a permis de révéler une ancienne zone d’occupation attrait à la civilisation traditionnelle kanak avec plus d’une centaine de tertres de cases, des billons d’igname et des anciennes tarodières.

Photo 1 : Pierre de foyer @province Nord Pour mener à bien les travaux de préouverture de piste, l’archéologie préventive consiste à inventorier l’ensemble des vestiges qui seront impactés et à procéder à des sondages (fouilles archéologiques) pour prélever le mobilier archéologique. Elle consiste aussi à ramasser en surface le matériel archéologique pour que celui-ci soit préservé. Les autorisations pour accéder au site, procéder au ramassage en surface ainsi qu’au sondage ont été obtenues auprès de la tribu de Pwëutë (Paouta) et du président de la province Nord.Avec 2 km d’ouverture de piste sur un total de 4,5 km, les zones d’intérêts archéologiques, identifiées sur le tracé de l’accès au site du captage ont pu être évitées grâce à la collaboration étroite entre l’archéologue François Wadra et l’entrepreneur Jean-Claude Poaneati. Les tertres, en bon état de conservation avec leur pierre de seuil et le foyer de feu ne seront donc pas impactés par les travaux.

Une opération de sondage a eu lieu sur un tertre de case en bon état de conservation, avec au centre son foyer, et à l’entrée les pierres de seuils. L’objectif est de préserver les traces de l’histoire de cette ancienne zone d’occupation.

Ainsi, le sondage a permis de recueillir des morceaux de charbon dont la teneur en carbone 14 sera analysée grâce à un partenariat entre la province Nord et l’Institut d’Archéologie de Nouvelle-Calédonie et du Pacific. Cette analyse permettra de dater le charbon et donc de préciser la période de la dernière occupation de ce lieu.

Photo 2 et 3 : Sondage et prélèvement de poterie @province Nord

Ces études et découvertes, ainsi que le potentiel archéologique des vallées de la Pwëbuu (Pouembout) permettent déjà à la province Nord d’envisager de mener un programme de recherche complémentaire.

Pour en savoir plus sur les études archéologiques menées sur le bassin versant du barrage de Pwëbuu (Pouembout) et sur les restitutions qui seront faites prochainement auprès de la tribu de Pwëutë (Paouta) et du grand public, suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « Parlons-en » !

Le sous-sol de la plaine alluviale de Pwëbuu (Pouembout) passé au crible

L’un des objectifs principaux du Barrage de Pwëbuu (Pouembout) est la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la zone VKP en pérennisant l’alimentation de la nappe alluviale de Pwëbuu (Pouembout) par la rivière. Ainsi, nous pourrons disposer d’une ressource fiable en termes de quantité et de qualité pour les 30 prochaines années.

Figure 1 : Electrode reliée au câble d’alimentation

Après une phase d’analyse des données hydrologiques et hydrogéologiques disponibles sur la zone, l’étude de caractérisation des ressources en eau souterraine s’est poursuivie avec des mesures sur le terrain pour collecter des informations complémentaires sur le sous-sol de la plaine alluviale.

C’était l’objectif des investigations géophysiques par tomographie qui se sont déroulées la première semaine d’août 2022 : cartographier le sous-sol et identifier les formations perméables, susceptibles de contenir et laisser circuler l’eau.

Figure 2 : Représentation des profils géophysiques investigués par tomographie

Cette technologie, sans effets pour l’environnement et les usages, fonctionne en déployant une rangée de dizaines d’électrodes implantées dans le sol suivant les lignes droites représentées sur la figure 2. Un faible courant électrique est ensuite injecté dans le sol par les électrodes émettrices. En traversant les formations souterraines, les propriétés du courant électrique sont modifiées et enregistrées par les électrodes réceptrices. Après analyse du signal réceptionné, une information précise sur la position et la typologie des différentes formations souterraines ainsi que leur capacité à contenir et laisser circuler l’eau est présentée sous forme d’une coupe du sous-sol.

Figure 3 : Dispositif de mesure – Injection, réception et analyse du signal électrique

Les résultats de ces mesures seront couplés à ceux des analyses de qualité de l’eau souterraine afin d’identifier les zones présentant le meilleur potentiel pour la production d’une eau potable de qualité à moindre coût dans le contexte de changement climatique que nous subissons, et lorsque le barrage sera mis en place.

Figure 4 : Coupe de la mesure tomographique PMBT22-02

Pour suivre les résultats définitifs de l’étude de caractérisation des ressources en eau souterraine et les avancées du Barrage de Pwëbuu (Pouembout), suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « Parlons-en » !

 

Des questions sur le barrage de Pwëbuu (Pouembout) ? Venez les poser et échanger sur le sujet à la Fête Agricole de Pouembout

Vous avez des questions sur le barrage de Pwëbuu (Pouembout) ? La province Nord tiendra un stand lors de la Fête Agricole de Pwëbuu (Pouembout) ce samedi 3 septembre. Pour répondre à vos interrogations, des agents de la collectivité seront à votre écoute toute la journée. En complément sur le stand, vous trouverez aussi des informations sur les réseaux collectifs d’irrigation.

Les échelles de crues en amont du « point zéro » sont installées

Le réseau d’échelles de crues situé en amont du futur plan d’eau est opérationnel depuis juillet 2022. Celui-ci est composé de 5 sections réparties au niveau du « point zéro » [1]et le long des rivières en amont : la Papana (Napwé Bané) et la Poualoa. Chaque section est composée de 5 échelles disposées en « cascade » dont la fonction est simple : mesurer la hauteur d’eau maximale atteinte pendant les crues.

[1] Côte maximale du plan d’eau en période normale (hors période de crues)

Figure 1 : COUVERTURE – Photographie d’une section de 5 échelles

 

Figure 2 : Représentation d’une section de 5 échelles  

L’objectif de ce réseau est double :

  1. Evaluer l’impact du barrage sur les niveaux de crues en amont du « point zéro » en comparant les hauteurs de crues avant et après la construction de l’ouvrage ;
  2. Modéliser les crues dans cette zone sous différents scénarios (avec et sans barrage, changement climatique, etc.)
Figure 3 : Echelle de crue sortie de son tube en acier galvanisé Le fonctionnement des échelles de crues est simple et efficace : les échelles sont construites avec des tubes en galva percés pour laisser rentrer l’eau. A l’intérieur des tubes, on trouve un ensemble de 3 flotteurs qui entraine le long d’une corde un marqueur lors de la crue. A la décrue, les flotteurs redescendent et le marqueur reste en place jusqu’au relevé par les équipes de la province Nord. Ce système facilite les mesures et fiabilise les résultats obtenus.Figure 4 : Principe de fonctionnement d’une échelle

Ce réseau va permettre de suivre les crues de la zone amont sur les prochaines décennies, avant et après la construction du barrage. Il permettra également d’alimenter les modélisations hydrauliques d’inondabilité qui interviendront dans l’étude hydrologique de la Pwëbuu (Pouembout). Ces modélisations débuteront très prochainement avec le bureau d’étude ISL ingénierie pacifique.

Pour en savoir plus sur l’étude des crues, l’étude hydrologique de la Pwëbuu (Pouembout) et le barrage de Pwëbuu (Pouembout), suivez les actualités ou posez vos questions en fin de rubrique « Parlons-en » !

Sur le même sujet, vous pouvez aussi écouter le reportage de NC 1ère du 1er août 2022

Barrage de Pwëbuu (Pouembout) : préparer les aménagements

Pour le projet de barrage sur la Pouembout, l’objectif de la mission LiDAR était d’acquérir des données topographiques et cartographiques de haute précision de la zone d’implantation afin de préparer les projets d’aménagement autour de l’infrastructure. Cette technologie fournit également des informations multiples pour les études environnementales et a permis d’orienter les recherches archéologiques. Avec de bonnes surprises.

Les données récoltées grâce au LiDAR apportent de nombreuses informations sur l’érosion des sols, la morphologie de la rivière… « Cela permet de voir comment la rivière s’écoule aujourd’hui et comment se modifie son lit avec le temps et en fonction des évènements climatiques. Le levé du lit de la rivière et de ses berges donne des informations sur le fonctionnement de la rivière… » explique Sébastien Douyère, ingénieur « impact environnemental », au sein de l’équipe projet du barrage de Pouembout (service de l’eau de la DAF province Nord).

Les données permettent également d’étudier l’érosion du bassin versant.

Des échelles de crues sont en cours d’installation en amont du « point zéro », point défini avec les coutumiers comme étant le niveau maximal de la retenue formée par le barrage, dans des conditions météorologiques normales. Leur implantation sera optimisée par les résultats du levé LiDAR. « Les populations alentour se demandent quel sera l’impact du barrage sur les crues » poursuit Sébastien Douyère.

Les informations réunies grâce au LiDAR permettent également d’étudier avec précision le tracé des pistes d’accès au site d’implantation du barrage et du futur captage d’eau prévu au-dessus de la zone de la retenue. Un captage destiné à renforcer l’alimentation en eau de la tribu de Pwëutë (Paouta) et à permettre le développement de nouvelles zones agricoles. « Nous disposons désormais de relevés topographiques précis du site » indique Brice Porou, chef du service infrastructures. « Pour les accès au site du barrage et à la future retenue, nous restons en grande partie dans les emprises des pistes communales existantes qui vont être renforcées. Pour les tronçons nécessitants une modification de tracé, les données LiDAR nous permettent ainsi d’estimer précisément les travaux à réaliser, la quantité de remblais, de déblais ».

Les informations apportées par les relevés LiDAR orientent également le tracé de la piste d’accès au captage ainsi que celui de la conduite jusqu’à la tribu, en évitant autant que possible les vestiges archéologiques.

Un relevé LiDAR a déjà été effectué en 2015 sur une zone moins importante. Il sera donc possible de comparer les deux relevés.


Utilisation du Modèle Numérique de terrain et des orthophotos issus du LiDAR pour positionner les échelles de crues.


Modélisation des talus de terrassement 3D RM 14 boucle Pwëutë (Paouta) Papana

Un article publié par Le Pays, n°185 juillet 2022